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Transversale: Fautes lourdes, sanctions légères !

Telles des  feuilles mortes, des sanctions sont tombées sur quelques acteurs du football à l’issue de la réunion du 30 décembre 2022 du Comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football (FBF). Après les incidents  malheureux survenus sur différents stades courant mois de décembre notamment, celui  du 25 décembre 2022 sur le stade de Bembéréké lors du match n° A039 (Béké Fc vs Cavalier Fc) où des officiels ont subi la foudre des supporters en furie,  des sanctions légères ont été prises. C’est vrai qu’à force de crier au loup, la FBF perd toute sa crédibilité en prenant de telles sanctions qui ne valent pas un clou pour des actes de violence perpétrés sur des arbitres par des supporters qui rongent leur frein. Évidemment, on ne va pas tirer à boulets rouges sur ces arbitres qui accordent peu d’importance à leur propre vie. Le Chroniqueur ne va pas jouer les Cassandre, vivement que le pire ne leur arrive. Après l’autre, à qui le tour ? Qui sait ? Mais si l’on va se saborder et s’avilir pour des prébendes en mettant sa vie et celle des autres en danger, cela va de soi. Une certitude, la personne humaine est sacrée. Elle ne saurait être l’apanage de certains supporters  en courroux  qui foulent aux pieds les règles élémentaires du jeu. « My game is fair-play » dit la FIFA. Donc, aucune raison, aucune erreur d’arbitrage ne saurait motiver ces comportements rétrogrades. Sous d’autres cieux, malgré la présence de la VAR (Video Assistant Referee ou Assistance Vidéo à l’Arbitrage), des erreurs continuent d’être enregistrées. Cependant, si l’arbitre est animé d’une autre intention pour faire changer le cours d’un match, la Ligue de Football du Bénin et la FBF devront prendre des dispositions pour mettre hors d’état de nuire ces brebis galeuses. C’est une lapalissade que les violences sont légions sur nos stades. Et tant qu’on ne va pas mettre le feu aux poudres en prenant des sanctions hardies pour conjurer le mal, ce ne sera pas demain la veille. La FBF doit aller au diable Vauvert si tant est qu’elle a pu, dans le lot prendre une sanction pour suspendre un joueur qui porte le chapeau pour toute la saison. En principe, elle devrait faire avaler des poires d’angoisse à ces supporters d’autres époques pour remettre les pendules à l’heure. Si le règlement ne prévoit pas d’autres sanctions plus lourdes que les fautes, c’est d’ailleurs le moment de revoir les textes et de les corser. Les actes de violence sont à bannir du football béninois qui passe déjà sous les fourches caudines. Sans barguigner, les auteurs de ces actes devront être débusqués des activités liées au football pour de moments ou à vie. Aussi, les dirigeants du football doivent-ils œuvrer à renforcer la sécurité dans les stades. Que peuvent deux, trois ou quatre  Policiers souvent concentrés sur leur téléphone devant une foule de supporters en furie ? Rien. En deux coups de cuillère à pot, ils sont pris à partie. Donc, ce n’est pas une sinécure. Alors, les responsables au haut niveau doivent prendre la mesure de la chose et croquer à belles dents les récidivistes. A bon entendeur salut !