Kermesses politiques pour les législatives de 2023: Une campagne déguisée
Après l’annonce des prochaines élections législatives pour le 8 janvier de l’an 2023, les loups semblent être lâchés. Dans cette course à l’échalote pour la 9ème législature, une campagne électorale déguisée a commencé. Elle a pour trouvaille, la célébration du 8 mars dédiée aux droits de la femme. Une parade pour les politiciens d’occuper le terrain à travers maintes célébrations.
La mouvance gagne du terrain
Les partis de la mouvance présidentielle ne ratent aucune occasion pour se mettre en vedettes dans une campagne déguisée. En effet, ils surfent sur la célébration du 8 mars pour organiser des activités et autres réjouissances politiques. Si ce n’est pas le Bloc Républicain (Br), c’est l’Union Progressiste (Up) qui célèbrent à n’en point finir cette journée internationale de la femme. A travers ces célébrations, les leaders en profitent pour se mettre en campagne. D’ailleurs, ces deux chapelles politiques qui partagent aujourd’hui l’Assemblée nationale ne veulent pas rester en marge de ces joutes qui s’annoncent épiques. Le Br et l’Up se livrent une guerre sans précédent pour le contrôle du prochain parlement. Ils sont désormais en campagne avant même que les instances mises en place à cet effet ne décident de lancer les hostilités. Les autres partis soutenant la mouvance aussi sont rentrés dans la dance.
L’opposition baille aux corneilles
Pendant que les partis de la mouvance présidentielle sont déjà en campagne avant la lettre, ceux de l’opposition ne semblent pas encore prendre la mesure des choses. Sur le terrain, on ne sent pas la mobilisation au sein de l’opposition. L’impression qui se dégage est que les partis de l’opposition ne proposent rien pour signaler leur position sur le terrain. En proie à des démissions cycliques, le parti Fcbe est presque vidé de son contenu. Le chef de file de l’opposition est en train de perdre la main après les saignées migratoires. Quant aux autres partis de l’opposition notamment, « Les Démocrates » qui tentent d’exister, ils se doivent de relever la pente. Tout porte à croire que les partis de l’opposition ne proposent rien à leurs mandants pour ces élections législatives qui s’annoncent à grands pas. Ils ne disposent pas d’ailleurs de moyens pour rivaliser d’ardeurs face aux rouleaux compresseurs mis en place par leurs adversaires. Au finish, rien à se mettre sous la dent du côté de l’opposition au moment où les partis de la mouvance sont déjà dans une campagne déguisée.
Ambroise ZINSOU