ActualitéInterNationSportUne

FIVB/FBVB/Passage de grade: Une trentaine d’entraîneurs de 9 pays d’Afrique à l’assaut du Niveau 3

(Le Bénin honoré à travers la Fédération de Volley-ball)

Désignée par la Fédération Internationale de volley-ball (Fivb), la Fédération Béninoise de Volley-ball organise depuis le vendredi 27 septembre 2024 les cours d’entraîneur Niveau III. A cet effet, une trentaine d’entraîneurs venus de 9 pays d’Afrique dont le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Togo,.. prennent part à ces cours jusqu’au 4 octobre 2024.

Placé sous la houlette de Peter Nonnenbroich, Instructeur FIVB Niveau 3, ce stage de formation a démarré le vendredi 27 septembre 2024 et se tient au stade Général Mathieu Kérékou. Il regroupe 33 entraineurs ayant validé leur niveau 2 et qui sont venus de 9 pays du continent africain. Après la prise de contact, Peter Nornenbroek et certains participants ont dit leur sentiment de se retrouver à ce stage au terme duquel un diplôme de qualification professionnelle pour travailler professionnellement comme entraîneur sera attribué. « Ces cours sont, je dirais, les cours finaux de la Fédération Internationale. C’est le niveau le plus élevé », a d’abord lancé le formateur avant de préciser que « le but, c’est tout simplement de former les entraîneurs qui sont prêts à prendre des sélections nationales ou aider à travailler au niveau professionnel ». Franck Lokonon (Directeur technique de la Fédération béninoise de volleyball), un des participants, a informé que c’est une très bonne politique que le président de la Fédération béninoise de volley-ball est en train de mener actuellement pour permettre à toute la zone 3 d’être dotée de cadres compétents pour l’amélioration du niveau de compétence de nos joueurs. « Le niveau 3 est ce qui nous manquait un peu. Aujourd’hui, il est en train d’être mis à jour par les internationaux qui sont venus nous renforcer au niveau de formation. C’est heureux de pouvoir y prendre part. Je me sens vraiment ragaillardi », a-t-il laissé entendre. Il n’a pas manqué de faire savoir qu’après l’obtention du diplôme d’entraineur niveau 3, il s’emploiera à former d’autres cadres et des joueurs d’une autre manière et avec d’autres philosophies de jeu pour permettre au volleyball béninois et africain d’avoir de très beaux joueurs pour titiller le sommet du volleyball international. Venu du Togo, Atsou Anato a, pour sa part, souligné que c’est une chance pour lui et ses collègues. « C’est une chance sur beaucoup de plans parce qu’on a beaucoup de compétences à apprendre. Le niveau 3, c’est souvent dans le Maghreb. Ce n’est jamais devenu en Afrique noire, c’est une première pour nous », a-t-il indiqué avant de poursuivre : « On a un formateur très expérimenté qui va nous donner beaucoup de choses. Ce matin, on a commencé avec le premier module: c’est quoi le coach ?  C’est quoi, l’entraîneur ? Il y a « beaucoup de nouvelles choses qu’on a à apprendre et qui vont nous aider à relever le niveau dans nos zones, dans nos pays respectifs ». International ivoirien, aujourd’hui entraineur, Koulibaly Massa a quant à lui salué l’initiative qu’il trouve va aider les participants à améliorer leur esprit professionnel. « Ce niveau de formation est assez professionnel. C’est quelque chose qui me manque, moi personnellement. Et je sais qu’en sortant d’ici, je vais grandir professionnellement. Puis, je vais apporter cette expérience d’abord aux jeunes en allant dans la formation de base afin de leur permettre d’être prêts pour les futures échéances au niveau 3 », a précisé l’ancien joueur de Uac Vbc. Il est à souligner  que cette formation qui prendra fin le 4 octobre 2024 connait la présence des Togolais, des Burkinabè, des Nigériens, des Ivoiriens, des Sénégalais, des Camerounais, des Burundais, des Rwandais et bien entendu, des Béninois. Tous travaillent dans une bonne ambiance.

Une formation bénéfique pour l’Afrique selon Massa Koulibaly

« J’aimerais dire que le sport, c’est de la magie. Nous sommes des délégations venues de plusieurs pays dont le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Sénégal, le Togo. Toutes ces délégations sont ensemble et forment un seul bloc. Alors nous nous demandons aussi à nos hommes qui sont au-dessus de nous, de faire la même chose.  Parce qu’on est pareil. La division ne va pas nous apporter quelque chose. Il faut qu’ils prennent exemple sur les sportifs que nous sommes. Car, il n’y a pas de nationalité au sport. On est tous des frères, on s’entraide. Malgré qu’on soit venu chercher nos diplômes, on s’encourage, on s’échange les idées. On se pousse.  Et pour moi, c’est très bénéfique pour l’Afrique.  Et si on continue comme ça, je pense qu’on pourra avoir un bon esprit africain.», a-t-il laissé entendre.

Brice KOCOU