20è Tour Cycliste International du Bénin: Romuald Hazoumè dévoile les grandes innovations
En prélude au 20è Tour Cycliste International du Bénin qui aura lieu du 28 avril au 03 mai 2025 ; Romuald Hazoumè, Président de la Fédération Béninoise de Cyclisme (FBC) a levé un coin de voile sur les grandes innovations lors de la conférence de presse qu’il a donnée, le mercredi 23 avril 2025 à Cotonou. Reconnaissant envers le Gouvernement Talon qui n’a ménagé aucun effort pour jouer sa partition, il n’a pas manqué de déplorer le comportement indolent des coureurs béninois qui bénéficient pourtant des meilleures conditions pour mieux faire.
Le Bénin entre de plain-pied dans la fièvre de son 20è Tour Cycliste International qui aura lieu du 28 avril au 03 mai 2025 dans et sera parcouru dans 9 départements sur les 12 sur une distance totale de 730,82 Km. Ainsi, 13 pays dont le Mali qui n’a pas encore confirmé sa participation sont attendus pour parcourir les six (6) étapes à savoir Nikki-Parakou (119,42 Km) ; Parakou-Savè (156,42 Km) ; Covè-Zagnanado en passant par Banamè (25,40 Km) ; Bohicon-Athiémé (110,90 Km) ; Ouinhi-Porto-Novo (107,50 Km) et Toffo-Cotonou (104,93 Km). Il faut souligner que le clou de ce Tour qui reste le « Grand Prix de Cotonou ». Lors de la conférence de presse qu’il a organisée dans la matinée du mercredi 23 avril 2025, le président de la Fédération Béninoise de Cyclisme (FBC), Romuald Hazoumè a fait le point des préparatifs, mais aussi les grandes innovations qui vont meubler ce 20è Tour Cycliste International du Bénin qui est désormais inscrit dans l’agenda de l’Union Cycliste Internationale (UCI) depuis 03 ans. Donc, le Bénin avait l’obligation d’inviter les trois (03) pays les mieux classés. Il s’agit de l’Erythrée, de l’Île Maurice et de l’Afrique du Sud. «Nous avons invité les trois pays qui sont au ranking obligatoire du Tour International du Cyclisme… », a-t-il ajouté. Mais, l’Érythrée et l’Île Maurice ne pourront plus venir. Par contre, l’Afrique du Sud, la France, les Pays-Bas, les Philippines et le Maroc y seront avec un club chacun. Le Bénin sera sur le Tour avec une équipe nationale et un club. Il sera également accompagné du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria et du Togo en tant que pays. Au total, 84 Coureurs sont attendus ou 78 au minimum.
Les grandes innovations
L’une des grandes innovations qui sera certainement la grosse attraction de ce 20è Tour, c’est l’introduction du paracyclisme qui va précéder le « Grand Prix de Cotonou » qui aura lieu le dimanche 04 mai 2025. Une innovation qui, selon le président Romuald Hazoumè, mettra aux prises des Coureurs en situation de handicap dans une compétition en deux phases. Une première phase qui va regrouper des athlètes de tricycles et la deuxième phase réservée aux fauteuils roulants. « Nous allons faire une course pour les introduire en montrant au peuple que ces gens-là comptent aussi. C’est pour dire qu’ils peuvent beaucoup apporter au sport béninois », a-t-il déclaré. L’autre innovation de ce 20è Tour Cycliste International du Bénin, c’est l’avènement du « Grand Prix des Amazones ». Une course qui va célébrer et magnifier les efforts des femmes. D’ailleurs, 5 pays sur 8 ont déjà confirmé leur participation a informé le président de la FBC. Ce « Grand Prix des Amzones » sera couru juste après le Tour du Bénin. Donc, le samedi 03 mai 2025.
La dernière innovation, c’est l’inscription dans le calendrier de l’UCI du « Grand Prix de Cotonou ». Ce qui permettra aux cyclistes venus de partout d’y participer afin de mieux se positionner dans le ranking mondial.
Le coup de gueule de Hazoumè sur les coureurs béninois
En ce qui concerne les contre-performances des Cyclistes béninois aux compétitions continentales et surtout, sur les différents Tours, le président Romuald Hazoumè n’est pas allé du dos de la cuillère. « Les Coureurs béninois ont tout à leur disposition. Ils n’ont pas la hargne de vaincre », a-t-il déploré. Une colère d’ailleurs légitime de la part du premier responsable du vélo au Bénin. Depuis son arrivée à la tête du cyclisme béninois, il y a eu une nette amélioration des conditions de vie et de compétition des athlètes. Ils bénéficient depuis lors des bonnes conditions financières, matérielles, techniques et logistiques. Ils ne courent plus avec les vélos qui datent de Mathusalem. Mais, ils n’arrivent toujours pas à mieux se positionner. « S’ils ont la hargne de vaincre et suivent les consignes, ils sont capables de décrocher une place sur le podium… », a-t-il martelé.
Brice KOCOU