Phase départementale du Projet « Sport sans violences basées sur le genre »: Judicaël Ayadokoun boucle le Zou avec succès
La phase départementale du Zou du Projet « Sport sans violences basées sur le genre » en milieux sportifs a connu son épilogue le samedi 25 janvier 2025 à Abomey par le sacre de l’équipe d’Abomey 2 qui s’est imposée 3 buts contre 1 face à son homologue d’Abomey 1. Un projet financé par l’Ambassade des Pays-Bas à travers Engender Health et exécuté par le Coordonnateur de l’Ong « Héroïnes d’Aujourd’hui », Judicaël Ayadokoun.
Briser les stéréotypes pour célébrer les championnes dans une logique de rendre le sport sans violences basées sur le genre afin qu’il devienne un combat pour l’égalité. C’est désormais le crédo de l’Ong « Héroïnes d’Aujourd’hui » dans sa lutte contre l’inégalité des sexes dans le sport. Ainsi, après les phases départementales du Mono et du Littoral, la phase finale du Zou a connu son épilogue avec un grand succès le samedi 25 janvier 2025 par le sacre de l’équipe d’Abomey 2 sur son homologue d’Abomey 1 par le score de 3 buts contre 1 en ce qui concerne le football. Financé par l’Ambassade des Pays-Bas via Engender Health, ce projet, initiative de l’Ong « Héroïnes d’Aujourd’hui » qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre a mobilisé plusieurs partenaires techniques et financiers exerçant au Bénin dont l’Institut National pour la Femme (INF). Pour le Coordonnateur de l’Ong « Héroïnes d’Aujourd’hui », Judicaël Ayadokoun, « Ce projet vise à sensibiliser les acteurs du sport, à former les responsables sportifs à la prévention et à la prise en charge des cas de VBG, ainsi qu’à promouvoir des politiques sportives inclusives et respectueuses des droits humains ». A cet effet, des sessions de formations ont été organisées à Comé dans le Mono, à Cotonou dans le Littoral et à Abomey dans le Zou. Pour le Coordonnateur Judicaël Ayadokoun, « au-delà de la sensibilisation, l’initiative ambitionne d’instaurer des mécanismes de signalement et de gestion des cas de violences dans les clubs et institutions sportives ». Il n’a pas manqué de remercier les différents partenaires pour leur soutien tout en lançant un appel aux autres partenaires techniques et financiers afin d’étendre ce projet sur l’ensemble du territoire national.
Brice KOCOU