Audience à la Confédération Africaine des Sports Boules: Garba Yaya salue la grandeur d’esprit du Pdt He Idrissou Ibrahima
(…Nous avons compris, il n’y a pas de guerre…)
Après la levée des sanctions du président de la Fédération Béninoise de Pétanque (FBP), Garba Yaya et de son Secrétaire Général, Casimir Djossou par le président de la Confédération Africaine des Sports Boules (CASB), une délégation de la FBP était le samedi 31 août 2024 au siège de l’institution à Cotonou pour remercier le président He Idrissou Ibrahima. À la sortie de cette audience au cours de laquelle les échanges ont été fructueux, le président de la FBP a salué la grandeur d’esprit du président de la CASB pour avoir compris accepté de lever les sanctions qui pesaient sur lui et son Secrétaire Général. Dans un aveu contraint, le président Garba Yaya a reconnu que l’incident qui a conduit à sa suspension n’était pas de son propre chef et qu’il avait pourtant prévenu en son temps. Il se réjouit de ce que cette atmosphère délétère soit conjuguée au passé et la famille de la pétanque puisse retrouver toute sa sérénité pour son développement.
(Lire sa déclaration à la sortie de l’audience)
« Nous sommes là pour remercier le président de la CASB pour cet acte de grandeur et d’autorité qu’il a pu faire. C’était nécessaire pour nous. Nous irons également voir le ministre qui a été un acteur clé qui a favorisé la reprise de dialogue avec le président de la Confédération. Vous savez le sport, ce n’est pas la guerre, nous n’avons pas besoin des avis très divergents pour développer la pétanque surtout, inter-personnels. L’institution que nous incarnons(FBP) est heureuse d’avoir le siège de la Confédération chez nous, au Bénin. Le bel exemple devrait venir de nous. Nous devons faire en sorte que, quel que soit les différends nous puissions laver le linge sale en famille. Aujourd’hui c’est chose faite, puisque c’est un différend qui est intervenu lors de l’organisation des 50è Championnats mondiaux. Et vous savez que ces mondiaux sont terminés sur des notes de satisfecit. Or, l’artisan qui a œuvré pour que cette Coupe du monde vienne au Bénin, c’est le président de la Confédération, l’He Idrissou Ibrahima. Il n’a pas eu tous les honneurs dus à son rang au cours de la fin de cette manifestation. Et la frustration, nous la comprenons entièrement. Aujourd’hui, nous n’allons pas demander d’où est partie la frustration, mais nous assumons l’entière responsabilité. Je suis heureux de savoir que nous sommes à la fin. Nous avons été pardonnés, les sanctions ont été levées. On a eu droit à un discours moins coléreux. Cependant, il y a eu beaucoup de les ‘’on dit » et c’est ça qui a beaucoup plus empiré la situation. Nous leur demandons aujourd’hui de retenir un peu leur langue désormais. Qu’ils soient plus francs dans les comptes rendus. Parce que parfois, c’est à tort qu’on accuse les gens. L’essentiel à retenir aujourd’hui, est que la Fédération Béninoise de Pétanque et la Confédération Africaine des sports boules sont deux institutions qui se complètent et travaillent la main dans la main. C’est pour dire qu’il y a eu beaucoup d’interprétations dans ce dossier. Moi, je souhaite vivement que chacun retire ces intentions mauvaises. Que tous, nous convergions nos énergies vers un avenir fructueux, radieux. Le plus important est que la pétanque avance et que ça ne se repose pas sur des têtes. Il faut que les institutions restent fortes. Ça, nous l’avons compris et c’est ça qui a valu notre silence depuis des mois. Aujourd’hui tout ce qui s’est passé, c’est du passé. Tout le monde regrette cette crise, même le président de la Confédération qui a été frustré comprend maintenant à quel niveau la frustration tire sa source. Ce n’est pas au niveau de la Fédération puisque, la FBP n’était pas le maître d’orchestre de l’organisation. Moi, j’ai vu venir la frustration et je l’ai dit au président. J’ai été honnête avec lui. Si le président n’a pas été invité à remettre de médaille, ce n’était pas de notre faute puisque ce n’est pas nous qui avions désigné les gens pour remettre les médailles. Nous-mêmes, on a été invité et j’attirais l’attention de certaines autorités en son temps. Si ça n’a pas été corrigé, ce n’est nullement de notre faute. Comme l’a su bien dit le président de la CASB, c’est une sanction tactico-stratégique. Donc, nous avons compris, il n’y a pas de guerre. Il faut que nous respections notre fétiche pour que de l’extérieur les gens n’urinent pas sur ce dernier ».