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Victor Zvunka, coach de Coton Fc à propos du tirage au sort: « Cette équipe d’ASEC est prenable, mais… »

Victor Zvunka, Directeur Sportif et Coach se confie à votre journal au lendemain du tirage au sort des tours préliminaires de la Ligue africaine des champions. Il parle de leur adversaire, l’ASEC d’Abidjan et évoque les possibilités d’une qualification pour le tour suivant. Il n’a pas occulté les préparatifs.

Coton Fc joue ASEC. Pensez-vous que l’adversaire est prenable ?

Nous sommes tombés sur l’ASEC d’Abidjan. C’est un club qui a une renommée et qui depuis trois ans revient tout doucement sur la scène africaine. Ils avaient été en difficulté quelques années, ils ont même perdu leur titre. Mais l’année dernière, ils se sont très bien comportés en Coupe de la Caf. Ils ont malheureusement été éliminés en finissant troisièmes. Quand on les regarde jouer, ils ont été assez performants puisque les matches avaient lieu à Cotonou. J’ai pu suivre deux ou trois matches. C’est une équipe emmenée par Konaté, meilleur buteur avec derrière un numéro 10 capable de calmer le jeu et de distribuer le ballon. Ils ont eu un peu de difficultés à l’extérieur et performants à Cotonou. Je pense que c’est une équipe qui de la qualité. On avait espéré tomber sur des adversaires de notre niveau. Mais, le tirage nous a réservé l’ASEC. Notre objectif, c’est de passer le premier tour. Donc, il se focaliser sur les deux matches. On va tous se préparer. Cette équipe est prenable. Ces deux matches, c’est pour les gagner. C’est une belle occasion de se mesurer à une bonne équipe.

Comment pensez-vous faire la différence ?

Sur ces deux matches, il faut très sérieux et très appliqué. Pour faire la différence face à une équipe comme l’ASEC, il faut être régulier au match aller et au match retour. On essayer déjà à la maison de faire la différence même si ce n’est que (1-0) parce qu’un but compte double à l’extérieur. C’est mieux de ne pas prendre de but à la maison. On est capable aussi de mieux faire à l’extérieur avec les joueurs qu’on a. On a la possibilité de poser de problèmes et de leur marquer des buts à l’extérieur. Donc, je pense que la différence se fera sur le sérieux, l’application et surtout pour l’équipe qui fera moins de fautes.

Comment se passe le travail au sein de l’équipe ?

On a recommencé les entrainements le 23 juillet dernier. On est en train d’attaquer la troisième semaine sur les quinze premiers jours avec des séances de deux entraînements par jour entrecoupées d’un jour. Pour la troisième semaine, on a commencé des matches amicaux contre des académies. Il fallait casser un petit peu  la routine des entraînements par une opposition. Je pense jouer contre des équipes afin de trouver des automatismes, mais pas pour trouver du rythme. Cela viendrait tout seul et avec le temps. C’est pour que les joueurs trouvent autre chose que les séances quotidiennes qui deviennent des fois un peu dur parce que le travail physique que l’on met en place est difficile pour eux. Donc, faire des matches va leur permettre de jouer et de penser à autre chose surtout que j’ai besoin des automatismes avec certains joueurs. Vous avez vu qu’on a gardé quelques joueurs. Tout le monde n’est pas encore là. Il y aura encore l’arrivée de deux ou trois joueurs. Donc, il faut que je mette rapidement des automatismes en place même si certains se connaissent déjà. Pour les nouveaux, c’est de savoir un peu comment je me déplace, si j’ai le ballon dans les pieds, dans les espaces. Rechercher du jeu court, du jeu long, etc. Si on devrait jouer toute suite contre des équipes qui ont un même niveau ou un niveau meilleur que nous, ce serait peut-être plus compliqué.  Et puis après, on va essayer de jouer contre des équipes qui sont de notre niveau. Il s’agit du champion du Togo, du champion du Nigeria en plus  trouvé  d’autres équipes du Burkina Faso, du Niger ou du Mali pour essayer de transformer de temps de jeu afin d’être fin prêts pour les deux matches prévus pour le mois de septembre.

Propos recueillis par Ambroise ZINSOU