Championnats Nationaux d’Escrime, Ouidah 2025: Jacques Okoumassoun se réjouit d’une saine émulation
(Les meilleurs de la saison primés)
Après leur prouesse lors des 1ers Jeux Africains Scolaires en Algérie il y a quelques semaines, les Escrimeurs béninois étaient de nouveau sur les tatamis du 21 au 24 août 2025 à la Maison des jeunes de Ouidah pour le compte des Championnats Nationaux d’Escrime. Un rendez-vous sportif majeur qui allie élégance, précision et combativité. Pendant ces 4 jours de jours d’intenses compétitions, les athlètes se sont donné de rudes explication en épée chez les Hommes et les Dames en individuel et par équipes ; et le sabre en individuel à travers un spectacle intense. Portée par des athlètes totalement engagés avec une organisation à la hauteur des attentes. La Fédération Béninoise d’Escrime (FBE) dirigée par son président Jacques Tamègnon Okoumassoun a mis les bouchées doubles afin d’assurer une meilleure condition aux Escrimeurs. Une randonnée qui a d’ailleurs connu la présence remarquée de plusieurs personnalités du mouvement sportif.

D’éminentes personnalités sportives séduites
Pour Julien Minavoa, Président du Comité National Olympique et Sportif du Bénin (CNOS-BEN), ces athlètes et leurs responsables méritent d’être soutenus. « Pour leur premier test au niveau des catégories d’âge lors des 1ers Jeux Scolaires Africains d’Alger, ils sont revenus au pays avec une médaille. Je pense que », a-t-il déclaré. Très satisfait de la marge de progression des athlètes en si peu de temps, le président de la FBE, Jacques Tamègnon Okoumassoun s’en réjouit. « Les enfants ont été merveilleux. Ils ont montré que le niveau de l’Escrime au Bénin est monté d’un cran. Après le retour de ceux qui sont allés décrocher des breloques à Alger, tous les autres veulent les battre. Une saine émulation est désormais née. Personne ne veut rester en marge de ce challenge », s’est-il satisfait. Une compétition qu’au-delà des résultats pose les bases d’une discipline structurée, dynamique et résolument tourner vers l’avenir.
Brice KOCOU

