Déplacement de supporters béninois à Abidjan: Une solution pratique de Mathurin de Chacus à la crise au CNS-B
(La maestria de Léopold Houankoun a porté ses fruits)
Incertains après la rencontre avec le ministre des Sports, les supporters béninois seront finalement présents dans les gradins au stade Félicia d’Abidjan mardi prochain dans le cadre de la rencontre Bénin vs Afrique du Sud comptant pour la 6è journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Grâce à un appui financier du président de la Fédération Béninoise de Football, Mathurin de Chacus 70 supporters ont quitté Cotonou pour la capitale économique de la Côte d’Ivoire où, ils seront présents aux côtés des Guépards pour les pousser à la victoire.
Secoué par une crise latente entre les membres de son bureau, le Conseil National des Supporters du Bénin (CNS-B) était incertain pour effectuer le déplacement après sa rencontre avec le ministre des Sports, Benoît Dato. Ainsi, très attaché à leur rôle du douzième homme, le président de la FBF a décidé que quelques supporters rallient Abidjan pour s’ajouter à ceux de la diaspora afin de pousser les Guépards à la victoire.
La maestria du président Léopold Houankoun
Devant le fait accompli, le président du CNS-B, Léopold Houankoun a pris sur lui la responsabilité d’harponner le bon bout en allant solliciter l’appui du président de Chacus. Ce dernier qui a déjà rencontré les différents protagonistes de la crise en leur demandant de faire revenir la balle à terre n’a pas lésiné sur les moyens. Cet apport combien consistant a permis de déplacer et de prendre en charge les 70 supporters qui seront sur le sol ivoirien. Un acte de générosité qui caractérise l’homme et qui ne cesse de donner un coup de pouce au CNS-B qui doit transcender ses clivages internes afin de soutenir le Onze National. De tout cœur, ils doivent rester unis autour de l’équipe. Elle a besoin de cette synergie d’action pour aller de l’avant.
C’est un doux euphémisme de dire qu’il existe actuellement un malaise au sein de cette famille des supporters. Un malentendu entre les anciens alliés et qui détint sur leur vivre-ensemble. Cette situation qui n’honore guère les anciens amis, doit être vite conjuguée au passé afin que reviennent la paix, la cohésion et l’union au sein de la grande famille des supporters. En attendant de fumer le calumet de la paix, cet acte grandiose du président Mathurin de Chacus doit être reconnu grâce à la maestria du président du CNS-B Léopold Houankoun.
Brice KOCOU
