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Transversale: « Maracaña Autrement » !

Alea jacta est ! Le sort en est jeté ! La crise au sein de la famille du Maracaña béninois relève désormais du passé. L’élection de la liste « Maracaña Autrement » conduite par le président Nassirou SAKA contre « Soleil Nouveau » de Dr Simon SETO (27 voix pour, 19 contre et 1 bulletin nul) sonne le glas de quatre (04) années de disette de la discipline. En préférant la jeunesse à l’expérience, la famille du Maracaña entend renchérir le partenariat après un temps de latence. Cette crise de croissance a peut-être fait du bien à la discipline pour lever la limitation et parachever la métamorphose. «… C’est le Maracaña qui gagne… ». Une assertion du nouveau président élu et qui n’est certainement pas une flèche de Parthe. Dans cet accord crucial, le président Nassirou SAKA doit alors sauter le pas pour une célèbre aventure. Une obligation contractuelle qui appelle toutes les parties prenantes à sortir le Maracaña des sentiers battus. Le jeu en vaut vraiment la chandelle pour une discipline qui prône  « Convivialité »,  « Fraternité » et « Amitié » (CFA). En donnant le pouls d’un mandat de « zéro crise » à la Fédération Béninoise de Maracaña (FéBéMa), le chantre de la liste « Maracaña Autrement » doit alors prouver sa bonne foi en fédérant toutes les forces vives pour le rayonnement de la discipline.  Toutefois, il n’est pas tenu d’attendre les trains qui arrivent en retard puisqu’il sera évalué à l’aune de son programme en fin de mandat. Cependant, ce ne sera non plus la victoire des plus « forts » sur les plus « faibles ». Le plan exécutable serait de tirer parti de tous les potentiels pouvant permettre d’amener la discipline vers le haut. Le président Nassirou SAKA doit alors s’affranchir des personnages sulfureux qui ne cessent de voir midi à leur porte. Mais cela ne pourrait être possible s’il n’est pas aidé par les instances faîtières qui doivent désormais jouer franc jeu afin de mieux  aider le développement de la discipline au Bénin. Si, malgré la période de crise, beaucoup de clubs ont été créés, c’est la preuve qu’il existe une volonté manifeste d’aller de l’avant. Dans ce paysage de rêve, le Maracaña béninois semble avoir de beaux jours devant. Il reste que les différents acteurs ne lâchent avec un élastique ce travail de bénédictin. Pour boucler le périple, on ne doit pas quitter de l’œil ceux qui vont savonner la planche. Car, comme l’enseigne un proverbe Fongbé, « Tu ne peux jamais mieux voir que celui qui t’a invité de voir avec lui». Le Chroniqueur en appelle  donc à la vigilance. C’est mon intime conviction. Bon vent au nouveau bureau exécutif !

Ambroise ZINSOU