Prestations mitigées du Bénin à la Mara’Can, Grand-Popo 2023: La rançon de l’amateurisme

*Une gestion calamiteuse des équipes béninoises

*La restauration, l’autre flop de l’organisation

*Le Mali et la Côte d’Ivoire sacrés

La 10è édition de la Mara’Can, Grand-Popo 2023 a connu son épilogue le samedi 30 septembre dernier par les sacres du Mali chez les Super Seniors et de la Côte d’Ivoire chez les Seniors. Une organisation plus ou moins appréciée par les différentes délégations qui ont unanimement déploré les conditions de la restauration. En ce qui concerne  la gestion des équipes béninoises, c’est la catastrophe.

Le Bénin était sous les feux de la rampe du 24 au 30 septembre derniers pour le compte de la Mara’Can Grand-Popo 2023. Pour cette édition qui a regroupé plusieurs pays de l’Afrique et d’autres du monde (pays invités) a connu les sacres du Mali chez les Super Seniors et de la Côte d’Ivoire chez les Seniors. Le Bénin, finaliste chez les Seniors a fini sa course en quart de finale  chez les Supers Seniors.

Devant une modeste équipe des Seniors de la Côte d’Ivoire,  les Guépards béninois se sont logiquement inclinés par le score étriqué de 1 but contre 0. Dans la deuxième finale, notamment chez les Super Seniors, c’est un renversant Mali qui s’adjuge du titre devant les Éléphants de la Côte d’Ivoire. Menés (2-0) à la pause, les Aigles maliens ont puisé dans leur tripe pour revenir au score avant de renverser leurs adversaires sur le score de 4 buts contre 2. Une somptueuse victoire qui permet au Mali de conserver son titre au niveau des Super Seniors.

Une gestion calamiteuse des équipes béninoises

Les équipes béninoises ont fait fortunes diverses au cours de cette 10è édition de la Mara’Can Grand-Popo 2023. Les signes avant-coureurs  donnent déjà une idée d’une aventure avortée. A  quelques jours du démarrage de cette compétition, le public sportif béninois avait appris avec stupéfaction le mauvais traitement dont ont été victimes les joueurs des différentes équipes du Bénin. Ce qui a d’ailleurs emmené les joueurs à bouder les mises au vert. Dans cette atmosphère sans concentration et sérénité, rien  ne pouvait présager d’une bonne participation des équipes. Par ailleurs et dans le pire des cas,  les primes de matches annoncées pour être payées  aux joueurs  durant toute la compétition n’ont été que des tigres en papier. La bondée, des joueurs sont allés jusqu’à refuser de monter sur le terrain pendant que leurs adversaires s’échauffaient déjà pour le match. Pourtant, les dirigeants sont restés indifférents à leurs cris de détresse. C’est parce que le nationalisme s’est enraciné en eux qu’ils ont accepté de sauver les meubles. La suite, on la connaît. Sinon, le Bénin avait pourtant sa carte à jouer dans cette Mara’Can Grand-Popo 2023. Malheureusement, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

La restauration, l’autre point noir de l’organisation

En dehors du transport des équipes qui a conne de véritables flottements, l’autre volet qui a été un véritable flop dans l’organisation de cette 10è édition de la Mara’Can Grand-Popo 2023, c’est la restauration. Un point noir malheureusement, reconnu à l’unanimité par les différentes délégations. Beaucoup ont déploré le fait que les rencontres finissent autour de 18h30 et qu’il faut attendre après 22 heures pour le dîner. Cet aspect de la chose a fâché beaucoup de délégations qui ont estimé que sur ce plan, l’organisation a fait preuve d’amateurisme. En plus du retard enregistré  dans la distribution des repas, surtout en soirée, il y a également la qualité de ces mets servis. Pour certains, « les repas ne sont pas de qualité ». Un autre point qui vient entacher l’organisation plus ou moins réussie de cet évènement par le Bénin.

Il faut signaler que le pays qui va accueillir  la prochaine édition (2025) de la Mara’Can n’est pas encore désigné. Une évidence, la première édition de la Coupe du Monde du Maracaña, est prévue pour se tenir en 2024 en Côte d’Ivoire.

A.Z.