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Achats d’équipements sportifs pour le compte de la saison 2022-2023: Une dette non payée divise aux Requins Fc

(Le fournisseur en colère, menace)

 

Ça sent le roussi au sein de la famille des Awissi Wassa. Après une crise d’humeurs qui a eu cours depuis le match Cavaliers-Requins soldé par un score nul de 3 buts partout comptant pour la 5ème journée de la Super Ligue Pro, le club phare de l’Atlantique est désormais en proie à une autre crise de dettes non payées pour achats d’équipements sportifs pour le compte de la saison 2022-2023. Une situation qui créé la division au sein du bureau dirigeant des Requins Fc de l’Atlantique.

L’esprit de la division continue-t-il de planer sur la famille des Requins Fc de l’Atlantique. On est tenté de répondre par l’affirmative. Une évidence, le club des Rouge et Blanc est désormais en proie à une crise qui couve. En effet, la Société sportive des Requins Fc en tant que client,  a acquis en septembre 2022 des équipements sportifs auprès d’un fournisseur agréé dans la vente des équipements sportifs. Ces équipements sportifs portent entre autres sur des petits plots, pompe à gonfler les ballons, filets pour ballons, ballons de matches, ballons d’entraînements, piquets (jalons), supports, attaches, lots de 50 coupelles, cerceaux, sifflets fox, chrono, chasubles, grands plots troués, haies moyennes, échelles de vivacités etc. A travers des bordereaux de livraison N°0028/2022 et N°0031/2022, le Trésorier Général des Requins Fc a reçu lesdits équipements sportifs contre décharge portant mention ‘’Reçu le 13/09/2022 à 19h05 minutes’’ en apposant sa signature et son titre ‘’Trésorier Général’’. Ainsi, plus de doute sur une quelconque opération d’achats d’équipements sportifs au nom du club des Requins Fc.

Des responsables se rejettent le tort

Contactés par nos liens, les responsables sont bien informés d’une telle situation et se rejettent mutuellement le tort. Pour les uns, cette opération d’achats d’équipements n’aurait pas recueilli l’avis favorable de certains membres du bureau. Ce qui a fait qu’une main basse a été décrétée sur le paiement. Pour les autres, dans un ton narcissique, ils déclarent  qu’il fallait attendre un point des équipements en attendant d’y voir clair avant tout décaissement. Dans nos tentatives de contacter le chargé de l’opération, notamment celui qui a déchargé les bordereaux de livraison, on s’est heurté à un mur de silence. Il a servi à votre rédaction ceci : « … Merci, je ne suis pas à Cotonou. Je tiendrai vous rappeler dès mon retour… ». Donc, jusqu’au moment où nous mettons sous presse cet article, il n’est toujours revenu répondre à notre préoccupation par rapport à cette dette non payée dont il est le signataire. Affaire à suivre…

Ambroise ZINSOU