Éliminatoires Coupe du monde 2026: Du lourd pour le Bénin
Logé dans le Groupe C, composé du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Rwanda et de Lesotho, le Bénin hérite d’une poule très relevée pour les prochaines éliminatoires de la Coupe du monde de 2026. Un groupe piège reconnu par le sélectionneur franco-allemand des Guépards, Gernot Rohr.
Alea jacta est ! Le Bénin connaît désormais ses adversaires pour le compte de la Coupe du monde 2026. Logé dans le Groupe C composé du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Rwanda et du Lesotho, le Bénin aura fort pour composter son billet pour sa première Coupe du monde. A défaut de terminer premier, le Bénin pourra également bénéficier d’un ticket de meilleur deuxième pour participer au mini-championnat en attendant les barrages en cas de succès. Une mission difficile mais pas impossible lorsqu’on sait que le Bénin mérite bien sa troisième (synonyme du troisième chapeau) dans la hiérarchie selon le dernier classement Fifa. Tête de série dans ce Groupe C, le Nigeria avec ses 6 participations (Usa 94, France 98, Corée-Japon 2002, Afrique du Sud 2010, Brésil 2014 et Russie 2018) Brésil en phase finale de la Coupe du monde reste l’archi-favori de ce groupe. Forte de ses 3 participations (France 98, Corée-Japon 2002 et chez elle en 2010), l’Afrique déjà qualifiée pour la Can Côte d’Ivoire 2023 tient son rang dans cette poule. Alors, le Bénin tient logiquement sur papier, sa place dans ce groupe C devant le Zimbabwe, le Rwanda et le Lesotho. Toutefois, il doit batailler dur pour tenir son rang d’outsider en attendant de bousculer la hiérarchie.
Des rencontres au parfum de revanches
Tombeurs (2-1 et 0-1) des Guépards (Ex-Ecureuils) lors des rencontres de poules pour le compte des éliminatoires de la Can Cameroun 2021, les Super Eagles du Nigeria vont retrouver à nouveau leurs anciens adversaires dans un air de revanche. Si le Bénin continue de ruminer son absence à la Can au Cameroun à cause d’une défaite concédée face au Nigeria à la dernière minute de jeu, le Nigeria qui n’arrive pas à confirmer devant les « Petites » nations doit redoubler d’ardeurs s’il eut vraiment signer son retour sur l’échiquier international. Donc, la retrouvaille entre ces deux équipes sera suivie tel du lait sur le feu.
Depuis sa première Can à Tunis en 2004, le Bénin n’a plus rencontré l’Afrique du Sud dans une compétition officielle chez les seniors. Après la défaite (2-0) infligée aux Ecureuils d’alors, les Bafana Bafana vont retrouver les Béninois pour une autre revanche. Déjà qualifiée pour la Can Côte d’Ivoire 2023, l’Afrique du Sud va jouer ses « va-tout » pour annoncer la couleur. Si la bataille entre le Nigeria et l’Afrique du Sud se révèle déjà âpre pour la qualification, les autres nations qu’on qualifie de « Petits poucets » vont jouer aux trouble-fêtes. Selon le classement Fifa, le Bénin semble être au-dessus du Zimbabwe, du Rwanda et du Lesotho. Néanmoins, l’expérience a montré que si, sur papier le Bénin est devant ces nations, il n’arrive toujours pas à les gagner facilement sur le terrain. En dehors du Zimbabwe qui reste un adversaire à découvrir, le Rwanda et le Lesotho ne sont des os faciles à croquer par le Bénin. Donc, il faut aller au-delà des considérations.
Le miracle est bien possible
Dans ce Groupe C, le Bénin n’a rien à gagner, rien à perdre. Si au fil des journées Gernot Rohr et ses poulains arrivent à créer la sensation, ils pourront décrocher sans outre mesure leur ticket pour cette Coupe du monde-là. Le sélectionneur en est donc conscient lorsqu’il reconnait qu’il n’y a que des adversaires coriaces et physiquement au point dans ce groupe. « Ce qui n’empêcherait le Bénin à se qualifier », a-t-il insisté. Le technicien franco-béninois reste focus sur son objectif de départ, qualifier le Bénin pour une Coupe du monde. Une mission difficile, mais pas impossible. Mais lorsque dans cette vision, on a affaire à des équipes très huppées dont le Nigeria, il faut être vraiment prudent. Les jeux restent ouverts certes, mais le Bénin devra se donner les moyens pour y arriver. Impossible n’est pas béninois.
