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Transversale: Le flop des Directeurs Sportifs !

En ayant le feu sacré, les dirigeants des Sociétés sportives d’État sont allés chercher des « perles rares » pour parachever la métamorphose de la professionnalisation du football béninois. Trois ans après, les bras m’en tombent. C’est la bérézina. L’enquête réalisée par le journal VISA INFO révèle les insuffisances d’un tel projet. D’ailleurs, « Comme tout projet, il n’est pas parfait… », avait conclu Jimmy Adjovi Bocco, Conseiller Technique du ministre des Sports. Mais au-delà de la viabilité du projet, cela fait chauffer la colle lorsque l’un des Directeurs Sportifs (DS) a déclaré urbi et orbi que : « Si les Directeurs Sportifs participent après trois ans sans avoir mis en place la formation par les clubs, c’est un échec… Le cœur du projet, c’est la formation », a martelé Abdeslam Ouaddou, Directeur Sportif de Loto Popo. Alors, la question est de savoir ce qu’il s’est réellement passé pour que ces DS qui semblent avoir des fourmis dans les jambes soient subitement fannies. Ce n’est certainement pas un coup de pied en vache de l’ancien international Marocain. « Nous, on a envie de faire le maximum si on nous laisse travailler. On est capable de faire des choses si on nous laisse travailler. Parce que, ce n’est pas facile », a-t-il souhaité. Une déclaration qui prouve à suffisance le comportement de ses collègues qui se sont tenus à carreau après avoir reçu le protocole d’interview du journal VISA INFO. Le livre a finalement été un  flop puisque trois ans après, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Dans cette baisse structurelle, la mission malgré les prérogatives élargies s’est juste limitée à aller s’asseoir sur le banc des clubs professionnels pour certains. D’autres continuent de se tourner le pouce. La formation et la mise en place des équipes de catégories d’âge (U13, U15, U17 et U20) sont restées des tigres en papier pendant les trois années avec un modèle économique énigmatique. Pour un projet qui est tombé dans le troisième, il est impérieux de faire preuve d’obstination pour ne pas flirter avec des limites.  « Le projet initial des DS n’est pas une mauvaise chose. Dans l’application actuelle, on semble s’en écarter. Il faut retourner à ce projet initial qui avait été projeté pour en comprendre davantage. On se demande des fois si les autochtones ne pouvaient pas faire mieux. Il faut changer les DS qui n’ont pas un bilan à défendre et mettre quelques autochtones parmi eux pour booster la concurrence. Il en a de capables », a proposé Wahab Adam Chabi, Président Section Football de l’Aspac. Dans un cas comme dans l’autre, cette première expérience s’est révélée, telle une opération qui consiste à compter les étoiles. Cependant, il faut améliorer ce qui a été positif. Ainsi, il faudra tenir les pieds chauds au Gouvernement de la Rupture qui a affiché sa volonté intégrale d’aider et de faire progresser le football béninois. In fine, il faut garder une poire pour sa soif tout en repensant cette approche. Car, un proverbe chinois enseigne : « Pour connaître le chemin, interroge celui qui en vient ». C’est mon avis !