ActualitéNationUne

Bénin Législatives 2023/Quitus fiscaux, récépissés définitifs: La météo politique annonce des orages

Au fur et à mesure que les choses se précisent pour les prochaines législatives de janvier 2023, le landerneau politique est en ébullition. Des grincements liés aux quitus fiscaux jusqu’aux récépissés définitifs en passant par les positionnements sur les différentes listes, les nuages s’amoncellent dans un ciel orageux. Les différents états-majors retiennent leur souffle et croisent les doigts.

Combien de partis politiques seront dans le starting-block pour les prochaines élections législatives de janvier 2023. Difficile de répondre par l’affirmative. Une évidence, le processus déclenché depuis quelques mois suit son cours normal et garde tout son suspense. Les organes chargés de conduire le processus électoral sont en train de mettre les petits plats dans les grands pour assurer un bon déroulement du scrutin. Dans les états-majors, c’est le branle-bas total.

Quid des quitus fiscaux ?

Dans cette course à l’échalote, le suspense reste entier en ce qui concerne la délivrance des quitus fiscaux.  Outre quelques ténors de la mouvance présidentielle, bon nombre des membres des partis dits de l’opposition n’ont pas avoir le précieux sésame. Malgré le deadline de la CENA pour clôturer le dépôt des dossiers des candidatures, certains barrons de ces partis dits de l’opposition notamment ceux du parti « Les Démocrates » continuent de courir après la Direction Générale des Impôts (DGI) pour obtenir leurs quitus fiscaux. En attendant la décision finale de la CENA prévue pour ce mardi 16 novembre 2022, la peur gagne tous les états-majors des partis non encore en règle.

Le cas des récépissés définitifs

Après le dépôt des dossiers de candidature, seul le parti du Bloc Républicain (Br) a été irréprochable et a pu d’un coup obtenir son récépissé définitif. Le parti dirigé par le ministre d’État, Chargé de la Planification et de la Coordination de l’action gouvernementale  sur les huit qui ont déposé leur dossier est désormais seul sur la ligne de départ. Les autres doivent attendre sous l’orme avant d’être fixés sur leur sort.

A cela, il faut ajouter les grincements orchestrés par les positionnements sur les différentes listes. Aujourd’hui, les présidents et autres leaders doivent harmoniser les divergences au sein de leurs partis respectifs. Beaucoup de militants rongent leur frein en ce qui concerne leurs positionnements et ceux de leurs militants. Ainsi, une légère crise couve au sein de ces partis qui sont en proie à la division en ce temps où ils ont plus besoin de tous pour traverser cette échéance. L’un mis dans l’autre, la météo politique annonce des orages pour ces prochaines élections législatives.

Ambroise ZINSOU