Transversale: Le label Sidikou Karimou
Le bien ne fait pas de bruit. Cette observation perspicace reste le gène qui gouverne l’ADN dans ce pedigree de la Fédération Béninoise de Handball (FBHB). Du Docteur Arèmou Mansourou, Président de la Confédération Africaine de Handball (CAHB) dont la gestion méprise toute concurrence et force l’admiration à Sidikou Karimou en passant par Antoine Bonou, le style de direction n’a pas changé. L’efficacité, l’efficiente et la finesse dans les actes sont les leitmotive pour conduire à bon port le handball béninois. Dans ce panorama idyllique, Sidikou Karimou qui en connaît vraiment un rayon a mis le pied à l’étrier pour relancer le partenariat. Apprenti, sous-patron et finalement patron, la perle rare du handball béninois a prouvé qu’il avait une bille en tête. En un an de gestion, il a donné le pouls d’un management hors pair qui affronte les incertitudes et affole les compteurs. Ainsi, le bilan après 12 mois d’activités met la lumière sur un potentiel qui développe de facto, une perception. Le handball béninois est devenu une attraction et est désormais sous les feux de la rampe. La formation des formateurs, la tenue des compétitions à bonne date, la mise en place des différentes Commissions techniques, le retour sur la scène sous régionale et continentale des équipes nationales, la mise en place des équipes de catégories d’âge, etc. A cela, il faut ajouter la dotation en équipements des clubs et des Ligues. Bref, c’est tout un arsenal qui est mis en branle pour parachever la métamorphose au sein de la famille du handball béninois. Pour conserver cette passion, le président Sidikou Karimou va également à la conquête des Experts de derrière les fagots pour boucler le périple. Avec cette allure extraordinaire, le chef d’orchestre n’entend pas manger comme un moineau. L’aventure s’annonce donc célèbre pour ce grand clerc qui a blanchi sous le harnais. En mettant en place cette artillerie lourde pour révéler le handball béninois, l’équipe dirigée par Sidikou Karimou doit aller au diable vauvert. Après avoir posé les balises du développement de la discipline, il ne doit pas dormir sur ses lauriers. En bon manager, il doit instituer le mécanisme de veille permanente et de suivi afin que les fruits puissent tenir la promesse des fleurs. C’est une évidence que la discipline a de beaux jours devant elle. Toutefois, le contrôle ne doit en aucun cas faillir si l’on veut jouir demain de l’investissement consenti aujourd’hui. Le Chroniqueur en bouche un coin avec cette méthode de gestion et montre patte blanche après 12 mois d’ardeurs au travail à la FBHB. Comme l’affirme Confucius, « L’ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments ». Et Sidikou Karimou imprime déjà sa marque.
Ambroise ZINSOU