NationUne

Spéculations autour des prix du ciment et du pain Nécessité d’harmoniser les prix

En plus de la flambée des prix des denrées de première nécessité, de nombreuses spéculations s’observent autour des prix du ciment et du pain. Dans certaines localités du Bénin, le prix du pain est passé à 150 Fcfa. Une situation qui n’émeut personne et qui créée d’énormes désagréments à des consommateurs aux pouvoirs d’achats limités. De la même manière, le prix du ciment est fixé au bon vouloir des commerçants véreux. Difficile de dire avec exactitude le prix de la tonne du ciment aujourd’hui au Bénin. Il est fixé à la tête du client et au gré du vendeur. Ceci engendre une pénurie artificielle et déséquilibre de facto le marché.
Le mutisme des Associations des consommateurs
Face à ces spéculations et autres surenchères des prix des produits de première nécessité, les Associations des consommateurs se muent dans un silence sans précédent. Depuis quelques semaines, c’est l’omerta. Elles laissent ainsi les pauvres populations impuissantes devant des vendeurs, détaillants, grossistes, revendeurs, boutiquiers, marchands, etc qui font leurs lois. Cet état de chose est à condamner avec la dernière rigueur. La bondée, on n’arrive pas à expliquer ce silence coupable et complice de ces Associations des consommateurs. Les travailleurs avaient déjà tiré la sonnette en organisant des sit-in pour protester et donner de la voix. Et pourquoi les Associations n’en font pas autant ? Ce qui est évident, les populations souffrent le martyr avec ces surenchères des prix de première nécessité.
Recadrer les commerçants
Pour mettre un terme à ce phénomène afin de soulager les peines des populations, le gouvernement doit recadrer les commerçants. Ainsi, les prix des denrées doivent être fixés par le gouvernement qui doit veiller aux applications par les commerçants. In fine, des contrôles systématiques et inopinés seront organisés pour vérifier l’effectivité de ces mesures prises. Il leur sera exigé d’afficher les prix des denrées devants les boutiques ou les étalages. Ainsi, les commerçants de mauvaise foi seront mis hors d’état de nuire et vont subir la rigueur de la loi. C’est à ce seul prix que le gouvernement pourra se tirer d’affaire.
Brice Kocou